m ? ? Le docteur Knock vient d'emménager àSaint-Maurice. Les habitants sont en bonne santé et vont rarement chez le médecin .A la ?recherche de clients, Knock n'a qu'un seul but: transformer CES robustes paysans en malades.
? ? ?Ses consultationsgrtuites ont beaucoup de succès . Les paysans de la?
petiete cille,plut?t avares,contre tous consulter ce médecin pas comme les autres.
Ah! voici LES CONSULTANTS. c'est vous qui êtes la première ,Madame? il fait entrée la dame en noir et referme la porte. vous êtes bien du canton ?
Je suis de ?la commune.
De Saint-Maurice meme?
?J'habite la grande ferme qui est sur la toute de Luchère.
Elle vous appartient?
Oui,à mon mari et à moi.
Si vous l'exploitez vous-même ,vous devez avoir beaucoup de travail?
Pensez,Monsieur! Dix-huit vaches,deux boeufs,deux taureaux, la jurent et le poulain , six chèvre s, une bonne douzaine de cochons, sans compter le basse-cour.
Diable! Vous N'avez pas de domestiques?
Dame,si! ?Trois valets,une servante, et les journaliers dans la belle saison.
Je vous plains. Il ne doit guere vous rester de temps pour cousin soigner ?
Oh! Non!
Et pourtant vous souffrez.
Ce n'est pas le?mot, J'ai plut?t de la fatigue .
Oui, vous rappelé ?a de la fatigue . Tirez la langue .Vous ne devez pas ?avoir beaucoup d'appétit.
Non.
Baissez la tête . Respirez .Toussez .Vous n'etês jaamais tombée d'une échelle ,étant petiot ?
Je ne me souviens pas .
(lui,palme et lui percute le dos,lui presse brusquement les reins) Vous n'avez jamais mal ici le soir en cousin couchant? Une espèce de courbature ?
Ouides fois.
Essayez dvous rappeler. ?a se eput bien.
(très affirmatif) C'etait une échelle d'environ troismètres cinquante , posée contre un mur. Vous êtes tombée à la renverse. C'est la fesse gauche, heureusement ,qui a porté .
Ah oui!
Vous aviez déjà consulté le docteur Parpalaid?
Non,jamais.
pourquoi?
Il ne donnait pas de consultation gratuites.
(la fait asseoir) vous ousbeckite rendez compte de votre état ?
Non.
Tant mieux. Vous avez envie de gurerir ,ou ?vous n'avez pas envie?
J'ai envie.
J'aime mieux vous prévenir tout de suite que ce sérail très long et très co?teux .
Ah!Mon Dieu! ?Et pourquoi ?a ?
Parce que'on negurerir pas en cinq minutes un mal ?qu'on tra?ne depuis quarante ans.
Depuis quarante ans?
?Oui,depuis que vous êtes tombée de vortex échelle .
?Et comblent est-ce que ?a me co?terait ?
Eh bien! ?a ?vous co?tera à peu pris deux cochons et deux veux.
Ah là là !Pres de trois mille francs? c'est une désolation, Jésus Marie!...
remarques que vous ne mourez pas du jour au lendemain .vous pouvez attendre.
Oh là ?là ! J'ai bien eu du malheur dfe tomber de cette échelle ! Et en faisant ?a plus... grossièrement ,vous ne pourprez pas me guérir à moins cher ?... à condition que ce soit bien fait tout de même .
Ce que je puis vous propose c'est de vous mettre en observation .Ca ne vous co?tera presque rien . Au bout de quelques jours,vous vous rendrez compte par vous-même de la tournure que prendra la al,et c?ur c?ur deciderez.
Oui ,c'est ca.
Bien,Vous allez renter chez vous.Vous etes venue en voiture?
Non,à pied.
Il faudra tacher de trouver une voiture. Vous vous coucherez en arrivant.UNE CHAMBRE ou vous seul,autant que possible . Faites fermer les volets et lès rideaux pour que la lumière ne vous gêne pas.Defendez qu'on vous parle.. Aucune alimentation solide pendant une semaine . un verre d'eau de Vichy toutes les deux heures,et ,à la vigueur ,une moitié dbiscuit ,martin et soir ,trempée dans un doigt ?de lait . Mais j'aimerais autant que ?vous vous passiez de biscuit.Vous ne direz pas que je vous ordonne des remèdes co?teux ! A la fin de la semaine ,nous versons comment vous vous sentez.Sivous êtes gaillarde, si vos forces et goitre ga?té sont revenues,c'est que le mal est moins furieux qu'on ne pouvait croire ,et je serai le premier à cousin rassurer .Si,au contraire, voulu réprouvé une faibless générales, des lourdeurs de tête ,et ?une certaine paresse à vous lever, l'hesitation ne sérail plus permise,et nous commenceronsle traitement .C'est convenu?